Houleuse la mer Qui dresse à l’infini son brouillard Là où s’entrechoquent les vagues Déboussolées Ces grandes vagues coléreuses Qui déroutent et dégoutent Tu arrives Doucement tu te glisses Ô petit blanc dauphin Espoir infini Ton lumineux regard Me guide Dégèle mon trac M’emporte au-delà de toute appréhension Vers la terre ferme de l’heureux naufragé Là où se déploient mes ailes mouillées Pour tenter l’envol Planer au-dessus de mes peines endurcies Planer très loin Survoler les espaces de l’espoir d’oser De faire De dire les mots sans peur
À Pauline, Ton amie Zahia Louz Algérienne